Siam Lana
Riley
Moi ▲ Nom: Riley née Campbell. Elle n'a jamais songé à en changer même après la mort de Sasha, déterminée à garder le nom qu'elle a pris pour sa femme, comme s'il lui permettait de continuer à vivre avec elle à ses côtés malgré la mort venue l'emporter. ▲ Prénom: Siam (Lana). Lorsqu'elle signait des reportages, elle utilisait plus régulièrement son deuxième prénom et son nom de naissance pour garder un certain anonymat. ▲ Avatar: Zoe Kravitz ▲ Genre: Femme ▲ Orientation sexuelle: Pansexuelle. Elle a toujours porté très peu d'intérêt au genre de la personne qu'elle avait face à elle. ▲ Age: Trente-et-un ans ▲ Date de naissance: 7 avril 1990 à San Francisco. ▲ Espèce: Humaine ▲ Nationalité: Américaine avec des origines multiples. On peut remonter dans son arbre généalogique et faire un tour du monde qui ne laissera pas indifférent. Du côté de son père, il y a la Jamaïque et les Etats-Unis, de celui de sa mère la Russie et la France. ▲ Métier: Elle n'a actuellement plus d'emploi. Il y a encore un an, elle travaillait comme reporter photographe en free-lance mais a perdu tous les contrats qu'elle avait après la mort de Sasha. ▲ Quartier: Historical Center pour l'instant, mais ça pourrait très bien changer d'ici peu, allez savoir combien de temps elle pourrait rester dans cet appartement. | L'autre moi ▲ Pseudo/Prénom: Sokosid ▲ Âge: 27 ans ▲ Genre / Pronoms : elle / she / her / femme ▲ A quel personne écrivez-vous : La première ou la troisième, plus souvent cette dernière mais ça dépend vraiment des personnages et des rps ▲ Disponibilité: 4/7 ▲ Avis sur le forum: C'est bo ▲ Scénario ou inventé: Inventé ▲ Crédits: handsinthetea (avatars) ▲ Autre chose : Plein de love j'avancerais plus tard ! |
Something's wrong in the dark
Caractère
Personnalité
Afin de vous aider à construire votre personnage, nous vous avons posé un certain nombre de questions sur ce dernier. Pour chaque catégorie, un minimum de contenu vous sera demandé. Aussi, pour ce premier critère, on vous demandera de répondre au minimum à 6 de ces 11 questions
▼ Rapport au corps et à l'apparence: Il est facile de s’aimer lorsque quelqu’un vous le dit à longueur de temps, lorsque votre visage s’orne tous les jours que Dieu fait d’un sourire solaire parce que vous n’êtes pas seul et que vous le savez. Mais une fois que cette présence est partie pour de bon et qu’il n’y a plus personne pour vous convaincre que tout ce que vous êtes vaut mille fois l’amour que vous pouvez vous donner, c’est bien plus compliqué. Siam ne supporte plus son visage dévasté par la douleur, les larmes et le manque de sommeil. Elle est devenue terne, elle qui était tout l’inverse. La jeune femme qui prenait si bien soin d’elle, avec ce plaisir tout particulier à assortir ses vêtements en fonction de ses dizaines de bracelets aux mille couleurs n’a en tout et pour tout plus que trois tenues fourrées dans un sac de voyage qu’elle peut attraper au dernier moment. Elle semble bien faible, bien maigre. Il faut dire qu’elle ne mange pas beaucoup ces derniers temps. Elle ne prend pas non plus la peine de camoufler ses cernes par du maquillage, elle n’a de toute manière plus d’argent à donner à ce genre de futilités. La vie lui a offert cette beauté naturelle que le deuil qu’elle n’a pas su faire lui a gâché. Elle ne s’aime plus comme elle ne peut plus aimer personne, du moins c’est ce qu’elle se dit. ça n’a plus d’importance maintenant, la seule chose qu’elle a à faire, c’est rester vivante.
▼ Plus grande fierté: Même si les apparences actuelles peuvent aller à l’encontre de cette affirmation, Siam a de quoi être fière. Trouver ce qui a pu lui donner ce sentiment sous sa forme la plus puissante n’est donc pas chose aisée. Elle est fière d’avoir obtenu son diplôme de l’école de journalisme du Missouri qui lui a ouvert un nombre incalculable de portes dans le milieu professionnel, elle est fière des articles qu’elle a publié et qui lui ont valu des récompenses, dont un Pulitzer de la photographie d’actualité elle est fière des sujets qu’elle évoque et de son combat militant, ayant fait du féminisme son cheval de bataille. Son esprit critique et analytique était, selon elle, sa plus grande force. Depuis son plus jeune âge, Siam a appris à déconstruire tout ce qui lui était dit par les chaînes nationales, les professeurs et tous les adultes autour d’elle. Ses parents l’y encourageaient, eux qui avaient toujours eu à coeur de s’informer avant de prendre la moindre position - ce qui devrait, en un sens, être commun mais qui était d’une rareté sans précédent dans la société actuelle. C’est pour cela que dès qu’elle s’intéresse à un sujet, il l’a prend au corps, aux tripes, il devient une obsession jusqu’à ce qu’elle en ait cerné toutes les subtilités. Sa volonté de comprendre, d’admettre et de montrer la réalité, voilà ce qui la rend fière.
▼ Santé mentale: Siam a très rapidement compris que pour évoluer dans cette société profondément masculine, il lui faudrait un mental de fer. Et elle se pensait réellement capable d’affronter tout ce qui se dressait sur son chemin, ne flanchant que très rarement. La plupart des injustices qui s’étaient dévoilées au cours de sa vie, notamment dans son parcours professionnel, prenant sa source dans le fait qu’elle était non seulement une femme, mais une femme racisée qui plus est, ne lui avaient donné qu’un sentiment profond de colère. Rien de ce qu’elle a connu, allant du harcèlement moral et sexuel aux tentatives de violences physiques quand elle ouvrait un peu trop sa gueule n’avaient réussi à dévier plus de quelques moments sa force. Siam en a connu des épreuves, en faire la liste serait bien trop longue, mais elle s’était battue, encore et encore parce qu’elle avait un but et que rien ne méritait qu’elle ne s’arrête en chemin. Les chutes n’étaient pas importantes, s’en relever était vital.
C’était, bien entendu, avant le décès de Sasha. Siam a assisté à toute la scène et de là, tout ce qu’elle pensait être, tout ce qu’elle pensait croire s’était effondré. Elle s’est retrouvée seule, malgré une famille ayant tout fait pour garder contact, perdit la volonté de vivre, se contentant d’exister parce que mourir n’avait jamais été une option. Siam a un mal fou à faire son deuil et peut-être que savoir que le meurtrier de sa femme était toujours dans la nature n’y aidait pas. Ce passage de sa vie lui coûta son boulot, incapable qu’elle était de le faire correctement sans partir en larmes ou en rage, tout envoyer valser parce que de toute manière, ce n’était pas important, plus rien ne l’était. Elle s’est effacée, Siam, a presque disparu sous sa douleur, n’étant plus que très rarement celle qu’elle a été.
▼ Avis politique: Siam est profondément touchée par les injustices sociales, fervente militante féministe et LGBTQIA+, elle ne ratait jamais une occasion de faire entendre sa voix, de pousser pour que les choses changent. Elle s’intéresse donc forcément à l’univers politique puisque c’est ainsi qu’est régi le monde. Aucun gouvernement, cependant, ne pourra lui donner entière satisfaction et elle sait que la gauchiste qu’elle est ne pourra jamais voir chez ses élus le reflet et les progrès qu’elle voudrait voir dans le monde. La parole au peuple, ça rend bien sur le papier, mais on sait très bien que ceux au pouvoir n’ont aucune idée de ce qu’il s’y trame et s’en foutent éperdument. Dénoncer la répression et les violences systémiques semblent donc bien plus à sa portée que se considérer d’un quelconque parti.
▼ Croyances: Sa famille est croyante et pratiquante et il y a quelques années de ça, Siam l’était aussi. Si elle croit en Dieu? Evidemment. Elle y croit au plus profond d’elle-même mais seulement, elle remet en doutes beaucoup de choses, notamment ce que l’homme en lui-même a fait de ce concept. Elle ne croit pas aux règles qui régissent la religion et c’est pour ça que si on lui pose la question, elle va plutôt s’épancher sur le fait qu’elle est persuadée que quelque chose, une entité, un mystère, existe au-dessus des hommes. La représentation de Dieu, cependant, ne lui convient pas vraiment.
Si elle ne se doutait pas une seule seconde que les légendes pouvaient être autre chose que des contes, elle commence à douter depuis qu’elle a assisté à la mort de Sasha. Elle ne comprend pas, a l’impression de devenir folle. Elle n’y croit pas encore, n’arrive pas à faire concorder sa vision du monde avec ce qu’elle a vu et elle en est profondément perturbée. Mais pour l’instant, le surnaturel semble être une fantaisie sortie de l’écran d’une télévision plus qu’une réalité. Comment pourrait-il en être autrement?
▼ Roles models: Des modèles, Siam en a beaucoup. Elle a évolué et s’est construite par les récits de ces femmes féministes aux aspirations diverses, ces journalistes, ces autrices - mais pas que - qui lui ont ouvert les yeux sur le militantisme. Leur dévouement pour la cause et ce qu’elles ont donné pour faire changer le monde et leur société force l’admiration. Il n’y en a pas une qu’elle pourrait citer face aux autres, Ida Wells, Gloria Steinem, Anna Politkovskaïa, Marsha P. Johnson en font partie, certaines ayant donné leur vie pour la cause qu’elle défendait, qu’elle soit politique ou sociale.
▼ Ambitions: Actuellement aucune. Survivre, c’est une assez grande ambition alors même qu’elle n’a plus un sou et qu’elle passe chaque nuit à se demander comment le lendemain sera fait. Auparavant, elle avait de grandes ambitions, elle voulait révolutionner le monde, changer la société profondément patriarcale et démembrer la police. Elle était prête à donner sa vie pour toutes ces choses sans se rendre compte que ce qui lui donnait le feu nécessaire était sa femme. Maintenant, elle ne veut plus rien, passe les heures en espérant que celle qui suivra sera moins pénible que celle qui est passée. Trouver qui lui a enlevé l'envie de se battre, peut-être que c'est là son seul véritable projet.
▼ Défauts détestés: Siam ne supporte pas le mensonge, la pitié et l’hypocrisie. Elle ne veut pas s’épuiser à tenter de lire aux travers des autres, elle ne veut plus de faux-semblants ni même qu’ils la regardent si c’est pour la prendre avec une fausse compassion. Elle ne cherche rien de tout ça, et peut-être que le fait de ne plus faire réellement partie de la société tel qu’on l’entend n’aide pas à accepter les humains avec tout ce qui fait d’eux des êtres bourrés de malhonnêteté.
▼ Rapport à la difficulté: La jeune femme est du genre têtue, elle a pris ce trait de caractère de ses deux parents. Elle aura bien plus facilement tendance à s’obstiner quitte à se faire bouffer qu’abandonner. Peut-être était-ce pour ça qu’elle continuait de tenter désespérément de vivre alors que tout dans son quotidien lui criait de se laisser crever. Allez savoir. Mais ce n’était pas forcément une bonne chose, pas pour sa santé mentale, en tout cas.
▼ Rapport à l'organisation: Le bordel dans sa tête comme dans ses dossiers. Même lorsqu’elle avait un boulot, on ne pouvait pas dire que Siam était la reine du rangement. Elle avait un système bien à elle mais c’était clair qu’il ne fonctionnait qu’à travers ses yeux. Jamais elle n’avait perdu quoique ce soit, ni effets personnels, ni dossiers importants ou qui l’étaient moins. Mais c’était le chaos. Elle avait tenté plusieurs fois de mettre de l’ordre dans tout ça, mais ça avait duré approximativement trois jours, d’où l’abandon total.
▼ Contradictions: Tu ne peux pas rester indéfiniment la tête tournée vers le passé, faut que t’avances, que tu te relèves et que tu vives l’instant présent. De la sagesse à l’état pur hein? Pourtant, elle-même était bien en peine de le faire et ne se voyait pas, mais alors pas du tout appliquer ce conseil-ci pour sa propre vie. Au moins, à être au sol, elle ne pouvait plus tomber plus bas. Une toute autre philosophie qu’elle n’aurait jamais pensé avoir un jour.
Ne touche pas mes affaires! Une autre de ses contradictions, c’est que Siam, et le côté professionnel n’est pas pour arranger les choses, est quelqu’un de beaucoup trop curieux. Au point d’adorer fouiller dans ce qui ne la concerne pas alors qu’elle est la première à détester qu’on touche à ses affaires, si peu en a-t-elle.
Social
On vous demandera de répondre au minimum à 3 de ces 5 questions▼ Relations amoureuses: Siam est quelqu’un de très indépendant et pendant très longtemps elle a tout simplement refusé de s’engager. Non pas qu’elle ait collectionné les conquêtes - bien que ça lui ait arrivé parfois - mais elle ne se voyait pas s’attacher alors même que tout ce qu’elle était la poussait à ne jamais rester bien longtemps au même endroit. C’était sans compter Sasha. Même si elle ne l’avait au départ pas voulu, elle aurait été bien en peine de tourner le dos à cet amour-là, qui lui a déchiré le coeur et la raison. Ce n’était pas vraiment un coup de foudre, mais ce n’était pas tombé loin. Il ne lui avait fallu que quelques jours pour comprendre qu’elle voulait passer une partie de sa vie avec la jolie rousse. Ce fut la seule relation longue qu’elle eut, la seule qui compta en tout cas. Maintenant, elle n’aspire qu’à oublier ce qu’est l’amour.
▼ Les inconnus: Très sociable, la jeune femme aime particulièrement rencontrer de nouvelles personnes. Enfin, elle l’était. Elle a plutôt tendance à les fuir maintenant, mais pas parce qu’elle ne l’est plus, seulement parce qu’elle ne sait plus vraiment comment agir en société. Sa situation ne lui permet pas vraiment, dira-t-on, de lier des liens vraiment concrets avec des personnes qui ne la connaissaient pas auparavant. Mais le côté enjoué et souriant qu’elle avait intéressait et lui permettait de se mettre une bonne partie des personnes qu’elle croisait dans la poche.
▼ Les relations de travail: Le travail de Siam ne lui permettait que très rarement de travailler avec ses collègues, du moins sur une base régulière. Il lui arrivait de partager un contrat ou d’avoir besoin d’aide pour couvrir un événement particulier, mais on ne pouvait pas dire que de réelles relations puissent en découler. Il fallait dire que Siam se méfier de ses collègues, notamment masculins. Le fait d’évoluer dans cet environnement qui leur appartenait, d’avoir à se battre plus fort que n’importe lequel d’entre eux pour être écouté et pris au sérieux ne donnait pas envie de creuser, même s’ils n’étaient pas foncièrement fautifs. Pas tous en tout cas. Il y avait cependant un très fort soutien de la part de ses collègues féminines et il est arrivé qu’elle s’en fasse des amies par la suite.
▼ La famille: Avant la mort de Sasha, il n’y avait pas plus proche de sa famille que Siam. Pourtant, la rupture opérée dans le reste de sa vie après que celle qu’elle aimait fut tuée toucha également sa famille la plus proche, ses parents mais aussi sa soeur. Elle n’a, depuis, plus de contacts avec eux. Il faut dire que sa situation actuelle ne lui donne pas l’occasion de posséder un téléphone portable ou un ordinateur, il est donc compliqué pour eux de la retrouver. Mais qui sait, peut-être qu’un jour en auront-ils marre de se demander si elle n’est pas morte et finiront par se rendre à Juneau pour la retrouver. A savoir quelle surprise les y attendra.
▼ Les amis: Siam a perdu tous ses amis après la mort de sa femme. Ou du moins, elle les a quitté sans leur consentement. Elle avait un noyau bien solide, Sasha, Aurora, Julian, Max et elle. Pourtant, c’était bien trop lui demander de continuer à les voir alors que la plus importante de tous ceux-là n’existait plus. Elle ne les a pas croisés depuis l’enterrement, a jeté son téléphone, a tout perdu par la suite, appartement, boulot, identité. Tout ce qui faisait d’elle ce qu’elle était s’est noyé et pour le moment, elle n’est pas prête à faire face à ceux qui l’ont connu par le passé alors qu’elle avait encore tout d’une femme heureuse.
Le monde
On vous demandera de répondre au minimum à 4 de ces 7 questions▼ La nature: Si le combat écologique n’est pas de ceux qu’elle met au premier plan, il fait quand même partie de ses actions militantes et Siam tente tant bien que mal de participer au mieux aux actions organisées pour faire entendre les problématiques à ce sujet tout en tentant de réduire au maximum son empreinte carbone - actuellement on peut dire qu’elle est en bonne voie, mais simplement parce qu’elle n’a ni argent ni voiture ni logement et qu’elle mange relativement peu souvent.
▼ L'éducation: Siam a eu la chance d’avoir des parents assez aisés pour lui permettre de faire les études qu’elle a voulu sans se soucier du côté monétaire. Elle se rend toutefois compte que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne et cette injustice sociale la dégoûte. Elle sait aussi que peu importe ce qu’on nous apprend, il est bon de ne pas le gober comme s’il s’agissait là de la seule vérité. C’est d’ailleurs en se penchant sur les failles des programmes scolaires que la jeune femme s’est rendue compte qu’il y avait très peu mention de femmes dans l’histoire et que l’on passait volontiers au silence toute une partie des faits importants pour n’en retirer que les faits d’armes masculins, comme si plus d’une moitié de la population existait mais n’avait aucune voix.
▼ Le travail: Son travail lui plaisait énormément. Siam avait cette ambition de devenir reporter photo depuis le jour où elle a reçu son premier appareil. Elle a tout fait pour atteindre ses objectifs et exceller dans tout ce qu’elle entreprenait, que ce soit via l’école dans laquelle elle a réussi à entrer - l’école de journalisme du Missouri où elle s’est rapidement concentrée sur le parcours de photographe d’actualité - ou via les contrats qu’elle réussit à décrocher ensuite. Mais lorsqu’elle a vu mourir Sasha devant ses yeux, son appareil a heurté le sol dans un grand fracas et elle n’en a jamais racheté. Elle a laissé ce rêve-là s’évanouir comme les autres et si elle espère un jour retrouver le chemin du journalisme, elle sait qu’elle a perdu toute crédibilité auprès de ses pairs.
▼ Les technologies: Avant de ne plus avoir accès à Internet ou même à un téléphone portable, Siam était très portée nouvelles technologies, adorait les jeux vidéos, spécialement les RPG et avait une page instagram très active. Elle passait peu de temps sur les autres réseaux sociaux, utilisait beaucoup Linkedin et Messenger mais comme réseau de partage de photos, Instagram était le meilleur et lui permettait de publier des informations qu’elle trouvait essentielles sur l’actualité de Juneau.
▼ Les sciences: On ne peut pas s’y connaître sur tout et la médecine et le domaine scientifique sont des secteurs qui ne sont absolument pas familiers à Siam. Elle l’admet volontiers et donne parfois un peu trop sa confiance à ce niveau, bien consciente que ce n’est pas en effleurant le sujet du bout du doigt qu’elle pourra vraiment le cerner. Pourtant, elle peut remettre en doute ce qu’on lui dit si son instinct le lui dicte. Il a été, par le passé, son plus fidèle allié.
▼ La loi: En tant que journaliste engagée, militante qui plus est, Siam a fini plusieurs fois en garde à vue. Le fait est que pour elle, la justice n’en a que le nom et lorsqu’on en a vraiment besoin, elle n’est d’aucun support. Aucun de ceux qui avaient été si prompt à l’enfermer elle lorsqu’elle dépassait un peu trop la norme en manifestation ne s’était empressé de résoudre le meurtre de Sasha, ça l’avait rendue folle. Elle ne croyait pas en le système et ce depuis des années. L’assassinat non résolu n’était pas pour arranger les choses, donc.
▼ Le pouvoir: Le pouvoir empoisonne celui qui le possède, peu importe la pureté de l’âme concernée. Toute personne en position de force tentera d’en profiter et Siam veut faire tomber ce système. Quelque part, sans doute est-elle profondément anarchiste, allez savoir, mais faire tomber les oppresseurs n’a jamais eu pour but de les remplacer, alors non, elle ne s’imagine pas un jour devoir diriger quoique ce soit.
Vie de tous les jours
On vous demandera de répondre au minimum à 3 de ces 6 questions▼ Lieu de vie : Siam a toujours préféré la ville, puisque c’est là que les choses les plus importantes se passent, à son sens. Elle préfère l’activité d’un centre actif plutôt que le calme et la solitude que pourraient lui apporter la campagne. Elle qui adorait sortir, elle a toujours mieux vécu au milieu des immeubles. Etant plutôt quelqu’un à aimer vagabonder elle n’a jamais vraiment prêté attention à son lieu de vie, c’était Sasha qui s’était faite maître de décoration, et maintenant, elle n’avait plus aucun appartement à décorer.
▼ Occupation et temps libre: Depuis qu’elle a cassé son appareil photo et qu’elle n’a plus de téléphone, sa passion - la photographie - n’a plus lieu d’être. Elle passe, surtout, la plupart de son temps libre à lire, à se renseigner sur les sujets qui l’intéressent, à trouver de la nourriture ou un peu d’argent pour s’acheter une bière ou deux. La vie d’une sans-abri n’est étonnamment pas bien reluisante et elle n’a pas le temps d’apprécier l’existence.
▼ Alimentation Siam mange peu, ce qu’elle trouve. Elle est végétarienne, n’a pas mangé de viande depuis ses seize ans et ne s’en porte pas plus mal. Elle a toutefois eu un appétit d’ogre par le passé mais le fait de se retrouver sans être sûre de pouvoir manger le soir venu lui a fait apprendre à se rationner au maximum.
▼ Situation financière Siam est passé d’un bon salaire et d’un succès au rendez-vous à une pauvreté sans limite. Si elle trouve difficile ses conditions de vie actuelles, elle n’a pourtant plus vraiment goût à rien et l’argent rentre dans cette catégorie. Elle se fout de tout, peu importe qu’elle se nourrisse au lance-pierres et qu’elle ne puisse plus acheter la nourriture suffisante, tant qu’elle tenait encore debout, son boulot était fait.
▼ Le divertissement: Quand la jeune femme trouve des appartement à squatter, il n’est pas rare qu’elle prenne plaisir à allumer la télévision pour regarder des séries ou des films. Le cinéma la fascine. Mais l’occasion se fait de plus en plus rare. A une époque, elle avalait du contenu encore et encore jusqu’à n’en plus pouvoir, films, séries, documentaires, spectacles, tout y passait. Community était son programme humoristique préféré, Jessica Jones la série qu'elle a binge-watché en dernier.
▼ Endroits favoris: Lorsqu’elle se sent sombrer, Siam aime partir au fond de ses souvenirs pour revenir dans l’appartement qu’elle partageait avec Sasha. C’était leur endroit de bonheur, le lieu qu’elles avaient partagé et où elles avaient vécu la majorité de leur relation à Juneau. L’appartement était agencé comme un loft et très moderne. Pourtant, la rousse avait su y coller leur personnalité et dans le salon, un tableau d’elles deux qu’elle avait peint elle-même. Où était-il ce tableau maintenant? Vendu, probablement, à quelqu’un qui n’en connaissait pas la signification. Siam tentait de ne pas penser qu'aussi heureuses aient-elle été dans cet appartement, c'est également là que toute sa vie s'était effondrée.
Anecdotes ▲ L'art, sous toutes ses formes, la fascine. Lorsqu'elle veut se libérer l'esprit, elle peint. Elle n'a pas le talent qu'avait sa femme, mais elle a toujours su donner de ses émotions à ses toiles. Au-delà de la peinture, il y a bien sûr la photographie. Si elle ne fait plus de photographie d'art depuis des années, il n'est pas rare qu'elle se serve de ses moments de répit pour reprendre un peu. Lorsqu'elle avait encore son outil de travail. ▲ Dans le même élan, et parce que pour elle, il s'agit d'une continuité, elle est passionnée de tatouages et en a déjà partout sur le corps, certains avec une signification bien précise et d'autres faits sous l'impulsion du moment. ▲ Depuis six mois, elle vit en squattant des appartements vides ou en se faisant héberger par de bons samaritains auxquels elle propose ses services de humble cuisinière ( à savoir qu'elle risque de mettre le feu plus vite à la cuisine qu'au palais) et d'aide ménagère. De toute façon, elle n'a plus rien à faire de sa vie alors elle peut bien "payer" son droit de squatt par quelques corvées ménagères. ▲ Sully, le Malamute que Siam avait adopté avec Sasha, a disparu le jour de sa mort et n'a jamais ressurgi, ni mort ni vivant. Parfois, Siam se demande où il peut bien être et s'il est toujours vivant, elle s'en veut réellement de n'avoir pas mis plus d'efforts pour le retrouver, mais le traumatisme a été tel qu'elle n'y a même pas songé, s"est contenté d'accepter que sa vie s'effondre du début à la fin sans qu'elle ne puisse rien faire d'autre que la regarder d'un oeil vide. | Mon espèce ▲Je suis un humain: Niveau de connaissance des espèces surnaturelles : [Siam commence à entrevoir à travers le rideau, elle commence à se demander si tout ce qu'elle connaît est la seule vérité ou s'il y a quelque chose de bien plus profond et dérangeant que ça. Mais elle n'en est pas tout à fait là encore. Pour le moment, elle s'imagine devenir folle, que la douleur l'a rendue sénile, que la personne qu'elle a vue ne peut pas avoir tué Sasha, pas de cette façon là. Il y a comme une alarme au creux de son être tout entier qui la pousse à regarder au-delà des apparences, mais elle n'est pas encore tout à fait prête à l'écouter. ] Les considère-t-il comme un danger ? : [/] Fait-il partie d'un groupe particulier ? : [Pas encore] [/i] |
Histoire
L’histoire de Siam n’est pas dramatique, complexe ou emplie de surnaturel. Pas au début du moins. Elle aurait facilement pu échapper à toute la folie qui sévit à Juneau, ne pas être touchée par ce qui semble être une épidémie. Peut-être que si elle n’avait jamais déménagé? Mais avec des ‘si’ on pouvait faire n’importe quoi.
Siam naît de l’union de Jordan Campbell et Lorissa Dostoïevskaïa, cinq ans avant sa petite soeur, Rana. Jordan travaillait dans les médias, avait son propre talk show à Los Angeles qui connaissait son petit succès et Lorissa, quant à elle, était manager de célébrités locales dans le milieu du cinéma. La rencontre finit par se faire et c’est après quelques mois de tentatives infructueuses que l’un réussit à avoir le coeur de la franco-russe. L’histoire est assez basique, l’amour, le mariage, les enfants … Enfin, une enfant, le mariage et l’amour pour ce qui était de sa mère et la deuxième … Un couple solide qui n’a eu que très peu de bas, pas assez pour que les gamines s’en souviennent réellement. Elle se considérait chanceuse, Siam, à voir que contrairement à une majorité des enfants de son âge, elle n’avait pas à déplorer de divorce dans sa famille. Des parents aimants qui n’avaient jamais eu aucun problème d’argent, bien au contraire, et qui avait décidé d’en faire don à leurs enfants, en grande partie. Des vacances de rêve, des voyages en Europe, Asie et Australie, une maison secondaire sur la Côte d’Azur et les études qu’elles auront choisies, tout frais payé. Siam n’a pas à rougir et ne mentira jamais à ce sujet: elle n’a jamais eu à se battre pour avoir de quoi manger en grandissant, pas de désespoir quant au fait que l’école qu’elle visait était trop chère, elle est toujours partie gagnante et si elle se plantait, ce serait entièrement de sa faute et pas parce que la vie lui avait mis des bâtons dans les roues.
A dix ans, son père lui acheta son premier appareil photo, sa mère sa première toile. Elle découvrit alors ses deux passions. Bien entendu il y en a eu d’autres. Elle testa l’équitation, une dizaine de sports différents - elle garda un attrait certain pour l’athlétisme, courir lui fait toujours un bien fou - quatre ou cinq instruments de musique et le théâtre. Si elle gardait un très bon souvenir de sa petite troupe, elle avait dû arriver à la conclusion que jouer n’était pas pour elle, que ce soit sur les planches ou avec un instrument dans les mains. Elle adorait la musique, mais l’écouter était bien suffisant. C’était bien la même chose pour les arts de la scène.
Ce fut pourtant le coup de foudre entre elle et son premier appareil photo. Il l’accompagnait partout. Au départ, elle faisait surtout de la photographie artistique mais en grandissant, à force de développer sa curiosité et ses connaissances sur les problèmes sociétaux qui lui ont donné par la suite envie de se battre le poing levé, elle s’est rendue compte que ce n’était pas seulement ça qu’elle voulait. Elle voulait s’engager.
Le journalisme était la filière logique ensuite, elle ne pouvait vraiment partir ailleurs, n’avait pas envisagé les choses autrement. Ses parents l’ont soutenue, Rana également. A ce moment précis, elle entra dans le monde associatif, voulut “prendre les armes” -d’une certaine façon - pour se battre pour ce en quoi elle croyait. Dans cet univers de militantisme ambiant elle rencontra Sasha qui devint ensuite l’amour de sa vie. Animée de la même rage qu’elle, elle fut séduite presque immédiatement. C’est lors du premier vernissage de la rouquine que Siam tenta sa chance et l’embrassa. Elle se fit rejeter violemment puis la retrouva à sa porte le soir même. Ce fut le début de la seule vraie relation que la Campbell, encore à l’époque, n’aurait jamais.
En parallèle, Siam fut diplômée, non sans mal. Elle n’a pas vraiment compté les jours à bosser sans lever la tête de ses livres, faisant de la bibliothécaire une meilleure amie et de sa chambre noire une deuxième maison. Elle entra rapidement dans les papiers des gens importants. Elle eut très vite le succès qu’elle recherchait. Pris sans aucun doute trop confiance en ses capacités alors qu’on le dit bien: personne n’est irremplaçable. Sans s’en rendre vraiment compte, elle s’éloigna de sa famille, ne prenait jamais le temps de les appeler, encore moins de les voir. Elle perdit contact avec sa soeur, qui contrairement à elle n’avait pas fait que les bons choix et n’avait rien de la fille modèle. Rana, après avoir idéalisé une vie dans la musique avait sombré dans la cocaïne et la dépression et se trouvait maintenant assignée chez leurs parents, incapable de se retrouver seule sans risquer de mettre fin à ses jours. Mais Siam, elle, vivait réellement. Les journées défilaient devant ses yeux sans qu’elle ne les voie. Rapidement, Sasha la demanda en mariage et brutalement trois ans furent passés.
Encore aujourd’hui, elle se souvient de presque chacun d’entre eux, du bonheur monotone, comme s’il lui était dû. Rien ne devrait changer, jamais. L’occasion pour Sasha d’exposer régulièrement ses oeuvres à Juneau les avaient poussées à déménager. Son art avait du succès dans cette ville et Siam avait entendu beaucoup de choses sur cette partie un peu particulière d’Alaska ce qui l’avait convaincue de l’y accompagner. Elle n’y avait, en plus, jamais mis les pieds et les nouvelles expériences étaient toujours quelque chose qui la stimulait.
Ce fut la pire décision qu’il lui ait été donnée de prendre. Alors qu’elle rentrait un jour d’une manifestation, elle retrouva la porte de l’appartement à moitié ouverte, Sully enfuit et des traces de sang allant du corridor jusqu’à la chambre. L’appartement était sans dessus-dessous, il y avait de toute évidence eut une tentative de fuite. L’esprit analytique de Siam s’était encore battu, à ce moment-là, pour éviter qu’elle ne s’effondre, pour remarquer tous les détails qui pourraient lui servir ensuite. Elle s’était précipitée, vers la chambre, appelant sa femme, sachant au fond d’elle-même qu’elle ne pouvait plus lui répondre. Et là elle l’avait vu. un mélange entre l’homme et l’animal à en glacer les sangs, penché sur le corps sans vie de Sasha qui avait le regard tourné vers elle, vide et le corps éventré. L’effroi d’abord, la panique ne lui laissant que peu l’occasion de réfléchir, juste l’impulsion pour détourner ses yeux de la scène qui était pourtant incrustée dans son esprit, celui de ressortir de l’appartement comme si elle avait le diable aux trousses. Elle s’était réfugiée deux immeubles plus loin, en larmes, avait vomi ses tripes dans le couloir puis avait appelé les secours. Lorsqu’ils étaient arrivés, le soleil se levant, l’appartement avait brûlé du sol au plafond et seul le cadavre de sa femme fut retrouvé, dans un état qui corrobora son histoire, même si elle se garda bien de donner la version complète. Qui croirait réellement qu’elle avait vu un monstre alors qu’elle-même se disait folle?
Aurora et Julian, deux de ses amis proches l’accueillirent chez eux par la suite. Elle vit ses parents à l’enterrement, Rana aussi, leur parla peu. Elle retourna au travail la semaine qui suivit, comme si ça pouvait l’empêcher de penser à ce qu’elle avait perdu, à cette silhouette présente dans sa chambre, ces bois cassés, son air animal, sa forme vaguement humaine. Elle pensa voir un psychiatre puis se ravisa. C’était la douleur, une hallucination pour ne pas avoir à se rappeler réellement de qui avait attaqué Sasha. C’était obligatoire. Elle se convainc seule qu’elle avait rêvé, que l’image du monstre qui hantait ses nuits n’avait jamais existé que dans sa propre tête. ça ne l’aida pas. Elle n’avait plus aucune raison de vivre, plus aucune envie. Siam avait toujours été quelqu’un au sang chaud et depuis la mort de Sasha, ses crises de colère n’en avaient été que plus terribles. Elle perdit un contrat ainsi. Puis deux.
Et enfin, un soir alors qu’elle se trouvait en train de boire dans un bar, passiblement éméchée, elle finit par balancer son appareil sur un mur en fondant en larmes. Elle quitta l’appartement de ses amis sans rien leur dire, découpa ses cartes bleues, sortit tout l’argent qu’il lui restait pour le donner à une assossation de protection des mineurs lgbtqia+ et disparut dans les rues de la ville, s’écartant de la société. Ce fut son choix. Un choix impulsif, qu’elle ne regrette pas. Siam, comme elle existait, n’est plus. Elle n’a plus rien et peu importe son train de vie, elle n’est pas prête d’y retrouver goût.
Bienvenue
Merci pour cette fiche au top . Elle est parfaite Siam, super attachante, hyper bien construite, c'est un trésor Hâte de voir son évolution dans cette ville de tarés (et de la voir squatter le canapé de Max aussi ).
Ton séjour
Maintenant que ton personnage est validé, voici votre prochaine étape : Le carnet de bord. Sa création est obligatoire, mais son contenu est libre ! L'histoire d'Aurorae Borealis se déroulera sur plusieurs saisons et l'intrigue avancera à mesure que vos écrits la feront vivre. Nous t'invitons donc à jeter un oeil à nos mécanismes de jeu si tu te sens assez courageux pour affronter nos créatures.
Nous ne pouvons que t'inviter à aller également jeter un coup d'oeil à notre sujet des scénarios, pour créer le tien et faire rêver tous nos futurs membres !
Aurorae Borealis se veut une communauté qui fera vivre votre passion de l'écriture et vous permettra de vous exprimer. Si vous deviez avoir la moindre remarque ou question, nous vous invitons à nous contacter en mp, via le compte administrateur ou encore @Lorenzo St John et @Maxwell Snyder !
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