Lorenzo
St John
Moi ▲ Nom: St John ▲ Prénom: Lorenzo ▲ Avatar: Michael Malarkey ▲ Genre: Homme cisgenre, masculin ▲ Orientation sexuelle: Ne vivait pas à une période qui permettait de se considérer autre chose qu'hétérosexuel ▲ Age: 27 ans pour toujours mais en 2021 Lorenzo a 129 ans. ▲ Date de naissance: 19 mars 1892 ▲ Espèce: Vampire ▲ Nationalité: Britannique de naissance ▲ Métier: Survivant à la solde des sorcières ▲ Quartier: Mendenhall depuis sa sortie des laboratoires | L'autre moi ▲ Pseudo/Prénom: Laura ▲ Âge: 25 ans ▲ Genre / Pronoms : Féminin, Elle / La ▲ A quel personne écrivez-vous : A la troisième personne ▲ Disponibilité: 7 jours sur 7, je risque d'être là souvent ▲ Avis sur le forum: D'un avis totalement subjectif, c'est pas dégueu ! ▲ Scénario ou inventé: Inspiré, inventé, éternel ▲ Crédits: Pretty girl ▲ Autre chose : Beware mon petit préféré |
I had no option left again
Caractère
Personnalité
Afin de vous aider à construire votre personnage, nous vous avons posé un certain nombre de questions sur ce dernier. Pour chaque catégorie, un minimum de contenu vous sera demandé. Aussi, pour ce premier critère, on vous demandera de répondre au minimum à 6 de ces 11 questions
▼ Rapport au corps et à l'apparence: Lorenzo n'a pas changé depuis le mois d'avril 1917. Son apparence, tout du moins est resté la même, sa musculature acquise à l'armée rend le reflet dans le miroir plutôt agréable mais il est difficile à estimer. Le vampire n'a plus aucune notion de rapport à son propre corps.
▼ Santé mentale: La santé mentale du britannique est extrêmement fragile et cela ne va pas en s'arrangeant. Rêveur et utopique, la vie a toujours tenté de lui prouver que cela était en vain et à force, peut-être commence-t-il à y croire. Les différentes menaces planant sur sa vie et celle de son coven ne lui font plus le moindre effet. Après tout le vampire a déjà tout vu, tout vécu, il va falloir y aller fort pour trouver pire.
▼ Avis politique: Lorenzo est totalement détaché du reste du monde, de la politique ou des enjeux financiers. Il survit et c'est déjà bien, son intérêt ne se porte que peu sur les hommes politiques dont les discours se résument à séduire les populations avec de beaux mensonges. Il ne porte d'ailleurs que peu de respect à l'actuel maire de Juneau.
▼ Croyances: En tant que vampire, Enzo a eu affaire à chacune des créatures surnaturelles de Juneau. Il n'est pas croyant en terme de religion à proprement parler mais en a vu suffisamment pour en douter. Il connait l'existence du monde des esprits dont il ne croit pas une seule seconde en leurs bonnes intentions.
▼ Ambitions: Le projet du vampire n'a jamais changé : Etre libre. Mais personne n'a réellement l'air d'accord avec ça. Il n'a jamais désiré autre chose de plus puissant que d'être en mesure de construire sa propre réalité.
▼ Rapport à la difficulté: Lorenzo est un survivant à proprement parler. Abandonner la quête de sa liberté ne fait pas parti de son fonctionnement et si tous les éléments semblent se liguer contre lui, il reste, au fond, persuadé que cela peut être mieux.
▼ Rapport à l'organisation: Le vampire est un artiste de naissance. Il a toujours aimé l'art, la musique et la décoration fait également parti de ce thème. S'il n'a pas réellement eu l'occasion de les laisser s'exprimer, ses goûts sont plutôt élégants.
▼ Contradictions: Lorenzo est incapable d'appliquer le moindre de ses conseils. Il a beau dire qu'il est imprudent de s'attacher, c'est là son principal défaut.
Social
On vous demandera de répondre au minimum à 3 de ces 5 questions▼ Relations amoureuses: Lorenzo n'a jamais réellement eu de relation mais c'est un romantique fini. L'amour a toujours été une grande inspiration pour ses chansons.
▼ Les inconnus: Ses nouveaux pouvoirs ont fait du jeune homme un grand brun confiant et souriant. Cela fait évidemment longtemps qu'il n'a pas réellement été en société mais son regard et son sourire ont toujours été sa pièce maitresse.
▼ La famille: Lorenzo n'a aucune famille, ce qui est l'un de ses grands regrets. Sa mère l'a abandonné à l'orphelinat à la naissance et il ne sera plus jamais capable de procréer ce qui le pèse plus qu'il ne voudrait l'avouer.
Le monde
On vous demandera de répondre au minimum à 4 de ces 7 questions▼ La nature: S'il n'a pas véritablement consciences des problèmes relatifs aux milieux naturels, Lorenzo est un rêveur qui apprécie ces moments passés dans la forêt, dans les glaciers. Il apprécie la beauté des paysages et le calme de cette région des Tongass.
▼ L'éducation: Le vampire a été éduqué jusqu'à ses 15 ans uniquement, à l'orphelinat. S'il n'apporte pas véritablement d'importance à l'éducation d'une personne, il peut parfois se sentir honteux de la sienne et de ce qui lui manque en termes de connaissances.
▼ Les technologies: Lorenzo est un vieil homme qui est resté quelques décennies en arrière. Il n'a aucune connaissance des nouvelles technologies et n'y porte pas réellement un intérêt.
▼ La loi: A ses yeux la loi n'existe pas. Les autorités n'ont jamais été là pour le défendre et les pouvoirs des êtres surnaturels sont bien au dessus d'un quelconque système judiciaire.
Vie de tous les jours
On vous demandera de répondre au minimum à 3 de ces 6 questions▼ Alimentation Depuis sa transformation Lorenzo n'a jamais réellement fait attention à son alimentation et a un rapport très particulier avec la nourriture. Avant la guerre sa vie dans la rue ne lui permettait pas les plus grands buffets et il n'a jamais vraiment été habitué à manger à sa fin.
▼ Situation financière Le jeune vampire n'a aucune notion monétaire. Cela étant dit, cela commence à devenir de plus en plus problématique.
▼ Endroits favoris: Les forêts des Tongass quand les Wechuges n'y sont pas. Le calme de la nature, les odeurs des bois et la beauté des paysages l'ont toujours fasciné.
Anecdotes ▲ Cette partie est libre et totalement à votre disposition. Moins générale que l'histoire, elle vous permettra de mettre l'accent sur un moment important de la vie de votre personnage. ▲ Lorenzo tombe amoureux plus rapidement qu'il ne l'aurait voulu. Sa première petite amie à l'orphelinat, Mary lui a brisé le coeur en dansant un slow avec Jared Low ▲ Tout petit il disait à tout le monde que son père était un riche aristocrate tué au combat à l'épée pour justifier son absence. Il n'imaginait pas être proche de la réalité. ▲ S'il ne l'avouera jamais, son manque d'éducation scolaire est un tabou dont il a honte ▲ Il n'a pas toujours eu autant de facilité à accepter son statut de vampire. Ses premières morsures étaient très hasardeuses et son premier meurtre reste gravé dans ses cauchemars. ▲ Son propre corps lui semble totalement étranger mais il est incapable de mettre des mots sur sa douleur. ▲ Derrière une apparente docilité à l'égard des sorcières, Lorenzo réfléchit toujours au moyen de s'enfuir. Aucune allégeance ne viendrait surpasser son besoin de liberté. ▲ Lorenzo joue de la guitare et chante beaucoup. C'est une des principales choses qu'il a conservé de sa vie d'humain. ▲ Il choisirait toujours la liberté à la sécurité | Mon espèce ▲ Je suis un vampire: A quel date votre personnage a-t-il été transformé ? : 28 avril 1917 Coven des sorcières l'ayant transformé : Coven d'Admiral Island Comment votre personnage est-il mort ? : Cyanure par l'armée allemande A-t-il encore ses souvenirs ? : Oui, malheureusement pour lui A-t-il déjà tué, volontairement ou non ? : Oui, à plusieurs reprises, volontairement ou non |
Histoire
On croit souvent, arrivé un certain âge, qu'on a tout vu, tout connu, parfois même déjà tout subit tant rien ne nous a été épargné mais nul ne saurait se battre contre la vie de la même que Lorenzo St John. Un survivant, le dernier de tout. Le plus robuste, peut-être, celui qui s'acharne à trouver une façon de se raccrocher aux branches quand tout semble lui ordonner de lâcher. Il n'y a personne qui puisse se prétendre amoureux de la vie au delà de la façon dont lui le perçoit. Et pourtant ce n'est pas la vie que le lui rend bien, s'acharnant à faire de lui un martyr, tentant de lui prouver, des pires façons imaginables le pire de l'espèce humaine.
Comment mettre une date sur les débuts de ses souffrances ? Après tout, cela a commencé bien avant sa naissance, quand la alors très jeune Natalia St John parcourait les rues de Londres à la recherche d'un toit pour la nuit. Comme chaque nuit, essoufflée, sa respiration créant une fine pellicule au travers des gouttes de pluie de ce mois de janvier. Ses vêtements humides collant à sa peau frêle, le froid qui semble s'insinuer sous ses trois couches de vêtements et son ventre qu'elle tente tant bien que mal de dissimuler aux passants. Comment imaginer trouver un logement pour la nuit avec un ventre pareil ? Avec la réalisation d'un possiblement accouchement prochain, avec cette chose qu'elle ne peut considérer que comme un handicap dans sa situation ? Elle n'est pas mariée la jolie jeune femme, elle n'a que les vêtements qu'elle porte sur elle pour unique possession, rejetée de tous et de l'homme sur lequel elle avait jeté son dévolu. Un homme marié dont elle gardait les enfants jusqu'alors, enviant sa belle vie, son domaine, sa fortune. Il aurait bien pu être pour elle ce qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir. Elle la petite paysanne du fond de l'Ecosse, son sourire charmeur ne lui ouvrant pas les portes qu'elle avait rêvé de découvrir en arrivant en Angleterre. Le pays de toutes les promesses à ses yeux.
Il avait fallu que le Baron tombe sous son charme, elle ne lui en avait pas laissé véritablement le choix. Une union hors mariage, le genre de scandale qui aurait pu lui rapporter beaucoup d'argent si elle n'avait pas été mise à la porte sans cérémonie, n'ayant plus que ses yeux pour pleurer et la présence grandissante d'un petit être au niveau du ventre. Cela faisait des mois que Natalia parcourait les rues de Londres, trouvant parfois un refuge pour quelques nuits, une semaine tout au plus. Elle les connaissait tous, les repères de hors-la-loi, ceux pour lequel le grand peuple n'a que peu d'égards. Il était difficile de se dire qu'elle en faisait à présent parti et comment allait-elle faire une choix le petit arrivé ? L'idée même du survivre dans la rue avec un enfant lui semblait inconcevable et si elle n'avait pu se débarrasser de sa grossesse plus tôt, une idée germait néanmoins dans un coin de son esprit troublé : Elle allait lui trouver un foyer. Un endroit où il grandirait, de la façon la plus correcte possible. Ou après tout, peu importe, la jeune femme n'avait aucune intention de faire partie de sa vie par la suite.
Et c'est un jour de mars 1892 que Lorenzo poussa son premier cri, annonciateur de ce qui allait arriver par la suite. Sa relation avec sa génitrice ne dura pas plus d'une journée avant qu'elle ne le dépose devant la porte de ce qui allait être sa maison pour les quinze prochaines années, l'orphelinat de Bridget Street. Quel endroit pourrait être le plus adapté à un enfant après tout, pour lui offrir l'éducation et peut-être même l'amour que sa mère ne lui portera certainement jamais. De Natalia il ne lui restera que son prénom et son nom de famille et peut-être la couleur de jais de ses cheveux. Il ne saura jamais de qui vient la couleur de ses yeux, les nuances ensoleillées de sa peau et la forme de son visage. Le jeune garçon grandira aussi bien que mal au coeur de l'orphelinat, ne découvrant que peu ce que la vie a à lui offrir et imaginant déjà ce que pourrait être son futur au delà de ses murs. Lorenzo est un rêveur, un artiste qui n'a jamais su rester concentré en salle de classe tant le ciel lui semblait plus intéressant. Son amour de la musique lui offrira des rencontres qui se transformeront en amitiés sincères mais rien ne saurait combler ce manque, ce goût de la liberté auquel le jeune anglais aspire.
Lorenzo a 15 ans quand il entend pour la première fois ces mots. "Tu es presque un adulte à présent !". La vieille Lydie n'a sûrement aucune idée de l'idée qu'elle venait de semer dans cet esprit déjà si éloigné des murs de l'orphelinat. Il est un adulte, ou presque, il a la maturité pour créer sa propre réalité. Du moins le pense-t-il avec toute la force de caractère dont un adolescent rêveur peut faire preuve. Il prendra le large moins d'un mois après, s'enfuyant sans demander son reste, aidé par quelques bons amis qui, s'ils n'ont pas le courage de le suivre, l'encouragent dans ses ambitions. Lorenzo ne regardera pas en arrière, l'Angleterre est vaste, le monde est à sa portée, ce n'est de toute façon pas comme si quelqu'un l'attendait ailleurs.
Pas une fois le jeune anglais n'a-t-il regretté l'orphelinat. Mais combien de fois, par contre, a-t-il regretté de ne pas avoir établi une meilleure stratégie avant de partir sans argent et sans réelle ambition ? Les températures ne sont pas encore si haute en ce mois d'avril à Londres, les nuits sont fraiches et le jeune homme n'a jamais réellement connu autre chose que les murs de Bridget Street. Il découvrira la réalité de la façon la plus rude possible, trouvant refuge dans les ruelles sombres, implorant la pitié des établissements les plus miteux pour espérer obtenir un peu de chaleur. Lorenzo ne le sait pas mais à l'aube de ses 18 ans, après trois ans passés dans la rue, il n'a jamais autant ressemblé à sa génitrice.
L'être humain sait s'adapter à tout et alors que le jeune homme atteint l'âge de la maturité, ses connaissances de la ville se font plus pointues, ses combines pour survivre à l'hiver anglais lui ouvrent de nouvelles portes et petit à petit, le garçon se créé sa propre réalité, sa guitare à la main, tentant de trouver un équilibre et sa place. La montée des tensions entre les différents pays européens ne lui laissera pas le répit tant attendu, lui qui a enfin trouvé un emploi sur le port de Liverpool, ayant quitté Londres quelques mois auparavant. Lorenzo a 24 ans en 1914 , une corpulence tout à fait acceptable et l'avantage non négligeable de n'avoir aucune famille. Il fera parti des premiers hommes à être embarqué pour aller combattre sur le front de l'Ouest, son profil est idéal et de toute façon il se rendra bien compte, les semaines passant, qu'il aurait été difficile d'y échapper. La Première Guerre Mondiale a éclaté et Lorenzo St John devient soldat.
Les trois années qui suivront le début de la guerre ne seront qu'horreur et désolation. Lorenzo combat, ses heures de sommeil sur un mois se comptent sur les doigts d'une main, rien ne compte plus que la victoire finale. Du moins pour ses généraux. Le jeune britannique n'a jamais compris les tenants et les aboutissants du conflit, après tout personne ne le sait ici. Il survivra à tout, on ne sait pas quel miracle et tiendra jusqu'en 1917 avant de prendre la décision la plus irréfléchie de sa vie. De la même façon que son jeune esprit l'emmenait déjà loin de l'orphelinat à ses 15 ans, ses yeux se dirigent vers le ciel, ses rêves ne désirent qu'une chose : Retrouver sa liberté durement atteinte. Il aimerait se dire qu'attendre la fin du conflit suffira sûrement mais si le jeune homme est rêveur, il n'en est pas pour autant si naïf : Cette guerre, ils ne sont pas prêts d'en voir la fin. Il attendra la nuit pour répéter ce schéma qu'il connait si bien, aidé par quelques soldats qui envient son courage mais ne peuvent suivre ses ambitions. Lorenzo St John est un déserteur et s'il a conscience des conséquences de son abandon, rien ne peut le préparer à ce qui allait suivre son départ du front.
Enzo n'arrivera jamais à Liverpool. Son uniforme britannique qu'il a pourtant essayé de dissimuler du mieux qu'il le put suffit à le trahir aux yeux de l'armée Allemande. Il sera emmené. Quel est le pire de ses crimes, ce jour de 1917 ? Sa désertion ? Son accent ? Son pays d'origine ? Le jeune musicien ne comprendra pas un mot de ce qu'il lui arrivera par la suite, des plans de l'officier ou encore de la destination du bateau sur lequel il sera embarqué. Le froid se fera simplement plus mordant, les côtes de l'Europe s'éloigneront jusqu'à n'être qu'un lointain souvenir. Lorenzo St John ne reviendra jamais en Angleterre. Sur le bateau il rencontrera d'autres soldats, des anglais, français, quelques irlandais, personne ne saurait lui expliquer ce qu'il adviendra d'eux une fois en Alaska. Car c'est bien là que le bateau se rend. C'est tout ce qu'Enzo a pu récupérer comme information. Et c'est tout ce qu'il saura.
D'autres officiers allemands s'occuperont de les "accueillir" à Juneau. Ils sont tous jeunes. Robustes. Les profils des soldats autour de lui sont tous les mêmes et cela n'est pas une coïncidence. Il ne faudra même pas un mois avant qu'Enzo soit tué. Le 28 avril 1917, le jeune homme avait alors 27 ans. Et s'il ne voit pas la fin arriver, le britannique se rendra bien compte, au réveil, que ses 27 ans le seront encore pour longtemps. Les femmes autour de lui le surveillent, maitrisent le moindre de ses faits et gestes et il faudra l'intervention d'un homme pour lui expliquer sa nouvelle réalité. Lorenzo est un vampire à présent. Un vampire valant une petite fortune pour l'armée allemande qui compte sur cette nouvelle piste pour améliorer son armée et remporter la guerre. Lui est un vieux vampire qui lui montrera tout ce qu'il a besoin de savoir avant de retourner au combat, son désormais seul objectif.
Le britannique ne dira rien. Et que dire réellement, après tout ? A-t-il simplement véritablement compris ce qu'il lui arrivait ? S'il tente d'avoir l'esprit ouvert, il comprend être mort et être revenu pour servir les intérêts financiers du régiment allemand qui a dépensé énormément d'argent pour récupérer des soldats aux capacités supérieures. Vendu comme une bête, en d'autres termes, utilisé pour servir les intérêts d'autrui, le jeune homme taira l'échec du sortilège pour effacer sa mémoire, acquiesçant simplement à tout ce qu'on lui demande. Effrayé. Terrorisé à l'idée de retourner sur le front, donnant peut être un peu trop pour ne pas paraître à la hauteur du régiment qui attend patiemment la fin de sa formation et de celle de ses nouveaux collègues. L'entrainement est rude, la soif de sang est terriblement prenante, une nouvelle force s'empare de lui, maitrisée par son mentor qui gardera un oeil sur lui.
Une année n'a pas le temps de passer que déjà, Lorenzo réfléchit à son prochain mouvement. Sa prochaine fuite. Et peu importe si les deux dernières tentatives ont été vaines ou si la nature autour de Juneau ne lui parait que peu docile, il est hors de question de retourner en Europe et de combattre pour l'armée allemande. Un déserteur, voilà l'étiquette qui a été mise sur la tête de Lorenzo l'année précédente et voilà exactement ce qu'il a besoin d'être encore aujourd'hui. Les vieilles sorcières l'ont pourtant prévenu de ce qui arriverait s'il tentait de s'échapper mais peu importe, le britannique est déjà mort une fois, qu'est-ce qui pourrait lui arriver de pire ?
Il avait tort. Sans aucune surprise, le pire restait encore à arriver. Il n'a pas fallu beaucoup pourtant, une fuite, la confiance laissée dans les mains de la mauvaise personne et les sorcières qui le rattrapèrent sans le moindre effort alors qu'il n'avait même pas franchi les limites de l'Alaska. Une tête brûlée qu'il allait falloir calmer et éduquer, un potentiel décidément intéressant. Les généraux n'eurent besoin que d'un regard pour comprendre qu'ils avaient un accord avec le coven d'Admiral Island. Lorenzo allait partir avec eux,. Trop instable mais idéal pour ce nouveau projet mis en place par une branche scientifique du futur parti nazi. Un espoir peut-être encore plus important que le projet originel. Et une place de choix pour le nouveau élément de ces expérimentations.
L'objectif est extrêmement simple : Si la magie des sorcières ne peut pas appliquer cette magie vampirique à des personnes encore en vie, la science le pourra peut-être. Mais pour trouver le secret de cette guérison, la façon de dupliquer ces capacités physique ou tout simplement un moyen de se passer de sang humain, il va de soit qu'une compréhension scientifique de ces phénomènes s'impose. Et comme souvent, la magie et la science ne font pas bon ménage et de ce jour fatidique commenceront les longues années de torture, d'expérimentation et de mauvais traitements infligés au vampire. La haine se fait plus forte à la défaite de la Première Guerre Mondiale et devient insurmontable à l'orée de la Deuxième. Les forces Allemandes sont relayés par un parti nazi dont les ressources sont décuplées. De nouveaux vampires sont achetés, amenés dans ces caves sombres. Tous périront mais qu'importe tant que les informations résultant de leurs morts servent à l'avancement de la science.
La défaite de la Seconde Guerre Mondiale ne saura calmer les esprits les plus déterminés. Bien au contraire, de nouvelles recrues fuient l'Europe et viennent se réfugier en Alaska, loin des comptes qu'ils ont à rendre à la justice et développent le projet. Lorenzo perd la notion du temps. Les années passent, la revanche reste la principale motivation mais peu à peu, les principaux dirigeants vieillissent, meurent et laissent derrière eux des vampires en cage dont la notion de réalité est définitivement très abstraite. S'il n'a aucune idée du sort qu'ont connu ses collègues de cellule, le britannique sera pour sa part sorti des laboratoires et emmené dans le coven de Mendenhall. Evidemment, rien de Juneau ne lui semble comme avant mais la leçon est apprise : Le vampire est docile. Son esprit dressé comme celui d'un animal craintif exécute les ordres sans broncher, ne se mêlant que rarement à la société si ce n'est pour satisfaire les volontés de son coven.
Il faudra attendre 2021 pour que se dresse devant lui une mission toute particulière et une infiltration en profondeur qui impliquera pour Lorenzo, son apparition pour la première fois dans la société moderne.
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