Aladdin
Votre distorsion
N'y a-t-il rien de plus satisfaisant qu'un plan se déroulant sans accrocs ? Le Grand Vizir ne saurait être plus heureux, tout se passe comme il l'avait prévu. Et puis après tout c'est bien normal, lui, le personnage le plus influent d'Agrabah, à la botte de cet idiot de Sultan pour le reste de son existence ? N'importe quel idiot comprendrait le problème.
Assis sur ce qui sera désormais son trône, il savoure ces quelques instants, balayant la pièce du regard. La princesse est à ses ordres pour exaucer le moindre de ses désirs, le Sultan est offert en pâture à son perroquet qui s'en donne à coeur joie et le tigre féroce n'est plus qu'un innocent chaton. Le Génie à ses côtés, qui pourrait bien contrecarrer sa tranquillité ?
Et oui finalement, qui ? C'était sans compter sur le retour du voleur, exilé au plus loin des terres enneigées de la toundra, parcourant les kilomètres sur son tapis volant. Son retour est triomphant, il attrape la lampe, libère le Génie et lève les sortilèges envoûtant son entourage. Cet avorton stupide. Dans ce chaos magique qu'est devenu le Palais d'Agrabah, quelle sera l'issue du combat entre le Génie et le Sorcier le plus puissant de la Terre ?
La situation
En résumé :
Alors que Jafar profitait d'une victoire rudement arrachée, Aladdin fait son grand retour et par la ruse parvient à récupérer la lampe et à libérer le génie. Le combat ne saurait être évité entre ce dernier et le Grand Vizir qui ne laissera pas sa tranquillité s'échapper si facilement.
La suite des évènements suivra vos écrits. La scène finale d'Aladdin a été quelque peu modifiée pour aboutir à un combat d'exception entre le Génie et le Vizir dont il ne tiendra qu'à vous de lutter pour la victoire. La ruse d'Aladdin permettra-t-elle au Génie de l'emporter? Iago permettra-t-il à son maitre de prendre le dessus sur le Génie ? Le destin d'Agrabah est entre vos mains !
Rappel des règles
- Maximum 500 mots par réponse.
- Maximum deux semaines de délai entre les réponses.
- Tout ce qui se passe dans la distorsion n'a pas de conséquence sur la réalité, donc toutes les blessures/mutilations/morts n'ont pas d'effet.
- Les distorsions sont des jeux limités dans le temps, tous les trois mois un nouveau thème sera proposé avec ses scénarios et vos jeux devront être terminés. Vos RPs doivent donc être terminés pour le 17 septembre.
- Il n'est possible de jouer qu'une seule distorsion à la fois.
- Lorsque votre personnage est dans la distorsion, il a l'apparence de son personnage.
Joueurs inscrits
- @Maxwell Snyder est le Grand Vizir
- @Vasilisa Hawthorne est le Génie de la Lampe
- @Vilanelle Hawthorne est le Voleur
Lorsqu’elle ouvre les yeux, Vasilisa sait qu’elle est en colère. Elle peut le sentir en elle, c’est une colère puissante, prenante, une colère due à l’injustice de sa situation. Si seulement son ami, le seul vrai ami qu’elle s’était faite, était toujours là. Mais non. Le Maître était la seule personne dans la vie de Va, maintenant. Il n’y avait rien d’autre que lui et ses souhaits aberrants, son ambition déraisonnable, contre laquelle Va ne pouvait pester que dans le confort de ses pensées. Les limitations magiques de son statut l’empêchaient de faire quoi que ce soit de plus.
Le Grand Vizir demandait, et Va claquait des doigts. C’était là toute la nature de leur relation. Au moins avec ce petit voleur qui avait gagné son amitié, il y avait de vrais rêves, une bonté dissimulée sous une fine couche d’égoïsme, quelque chose de bien plus puissant que le simple désir de puissance. Mais si Va pouvait choisir qui tenait sa lampe, elle ne serait pas dans cette situation.
Alors lorsque la lampe fut frottée à nouveau, elle était prête à sortir son sarcasme habituel. Elle devait obéissance au Grand Vizir, mais elle ne lui devait aucune sympathie. Elle s’étira, fit craquer sa nuque immatérielle, et passa la frontière entre la douce prison et le terrible palais.
« Bon alors, c’est pour quoi cette fois-ci, plus de pouvoir, une glace à la pistache ? Peut-être donner des dents supplémentaires au piaf ? »
Va clignait des yeux pour s’habituer à la lumière, créant un délai dans sa réalisation de la situation. Elle regardait bien le Grand Vizir, qui se trouvait en face d’elle, mais il ne tenait pas la lampe. Alors si ce n’était pas lui, qui ? Le perroquet aurait-il mis ses plumes sur le précieux objet ? Était-ce une vaste blague ? Va n’était plus à ça près.
Pourtant, elle n’était pas préparée à voir le sourire prétentieux de son voleur préféré lorsqu’elle se tourna, trouvant la lampe entre ses mains. Il était là. Contre toute attente, c’était Vi qui avait récupéré la lampe et appelé Va. L’expression savamment préparée de Va s’effaça. Finit le faux sourire et la forte dose d’ironie dans son regard. Elle croisa celui de Vi, et su tout de suite ce qu’il leur restait à faire. Mais elle n’était pas celle qui pensait, dans l’équation. Elle n’était qu’un grand génie avec de grands pouvoirs et pas la moindre liberté.
« Eh bien eh bien, on dirait que la tendance s’inverse. Alors, on se le fait comment, quelle sauce, quelle cuisson ? Dis-moi ce que tu veux, et je me ferai un plaisir d’exaucer ton souhait. »
Tout en parlant, Va faisait son show comme elle savait si bien le faire, faisant apparaître tubes de sauces, barbecue et diverses viandes pour préparer une rangée de burgers à présenter devant les deux ennemis avant de les faire disparaître d’un geste théâtral et de se poser là, allongée dans les airs, face à celui qu’elle se ferait un plaisir de remettre à sa place.
Le Grand Vizir demandait, et Va claquait des doigts. C’était là toute la nature de leur relation. Au moins avec ce petit voleur qui avait gagné son amitié, il y avait de vrais rêves, une bonté dissimulée sous une fine couche d’égoïsme, quelque chose de bien plus puissant que le simple désir de puissance. Mais si Va pouvait choisir qui tenait sa lampe, elle ne serait pas dans cette situation.
Alors lorsque la lampe fut frottée à nouveau, elle était prête à sortir son sarcasme habituel. Elle devait obéissance au Grand Vizir, mais elle ne lui devait aucune sympathie. Elle s’étira, fit craquer sa nuque immatérielle, et passa la frontière entre la douce prison et le terrible palais.
« Bon alors, c’est pour quoi cette fois-ci, plus de pouvoir, une glace à la pistache ? Peut-être donner des dents supplémentaires au piaf ? »
Va clignait des yeux pour s’habituer à la lumière, créant un délai dans sa réalisation de la situation. Elle regardait bien le Grand Vizir, qui se trouvait en face d’elle, mais il ne tenait pas la lampe. Alors si ce n’était pas lui, qui ? Le perroquet aurait-il mis ses plumes sur le précieux objet ? Était-ce une vaste blague ? Va n’était plus à ça près.
Pourtant, elle n’était pas préparée à voir le sourire prétentieux de son voleur préféré lorsqu’elle se tourna, trouvant la lampe entre ses mains. Il était là. Contre toute attente, c’était Vi qui avait récupéré la lampe et appelé Va. L’expression savamment préparée de Va s’effaça. Finit le faux sourire et la forte dose d’ironie dans son regard. Elle croisa celui de Vi, et su tout de suite ce qu’il leur restait à faire. Mais elle n’était pas celle qui pensait, dans l’équation. Elle n’était qu’un grand génie avec de grands pouvoirs et pas la moindre liberté.
« Eh bien eh bien, on dirait que la tendance s’inverse. Alors, on se le fait comment, quelle sauce, quelle cuisson ? Dis-moi ce que tu veux, et je me ferai un plaisir d’exaucer ton souhait. »
Tout en parlant, Va faisait son show comme elle savait si bien le faire, faisant apparaître tubes de sauces, barbecue et diverses viandes pour préparer une rangée de burgers à présenter devant les deux ennemis avant de les faire disparaître d’un geste théâtral et de se poser là, allongée dans les airs, face à celui qu’elle se ferait un plaisir de remettre à sa place.
Maxwell appréciait tout particulièrement le confort de ce trône. Ce rêve était bien étrange avec ses airs d’Arabie, bien loin de son quotidien. Mais il avait ce génie, cet esprit bleu et sarcastique à qui il pouvait demander ce qu’il voulait et être le sorcier le plus puissant de la terre lui était passé en tête. De toute façon ça allait bien avec son sceptre en forme de serpent aux yeux de rubis. Il avait l’impression d’être un méchant de dessin-animé mais ça lui convenait plutôt bien. Puis il y avait la princesse pas loin pour lui filer du raisin et il fallait admettre que c’était plus agréable que la vieille secrétaire à l’entrée de son service.
Mais peut-être avait-il été trop distrait par la princesse, ou plutôt pas le bin qu’elle offrait, car la lampe lui avait été volée. Encore lui, ce voleur prétentieux, moins que rien, ce rat des rues. Il ne l’avait pas envoyé aux confins du monde dans une tour-fusée celui-ci ? Le culot qu’il avait de revenir. Décidément, il n’y avait plus de respect à Agrabah. Et évidemment, le génie fut invoqué, sortant tout bleu entre ses volutes de fumées, tirant visiblement la gueule.
« Bon alors, c’est pour quoi cette fois-ci, plus de pouvoir, une glace à la pistache ? Peut-être donner des dents supplémentaires au piaf ? »
Il grimaça, le perroquet terriblement volubile sur son épaule ne fermait pas son bec alors il lui cloua du bout des doigts. Il appréciait l’animal mais qu’est-ce qu’il pouvait être fatiguant. Alors non, le perroquet serait privé de dents. Le génie ne mit pas longtemps pas à rendre compte que la lampe avait changé de propriétaire.
« Eh bien eh bien, on dirait que la tendance s’inverse. Alors, on se le fait comment, quelle sauce, quelle cuisson ? Dis-moi ce que tu veux, et je me ferai un plaisir d’exaucer ton souhait. »
Maxwell afficha un sourire mauvais en voyant le génie faire apparaitre de quoi satisfaire un régiment. Alors ils voulaient jouer à ça ? Et bien très bien. Il n’avait pas vraiment besoin du génie de toute façon même s’il lui restait encore un souhait, sa magie lui était grandement suffisante. Et puisque le grand bleu semblait inspiré par le thème de la cuisine, il proposa son idée avant que le voleur ne puisse ordonner son souhait, le prenant de court :
« Et pourquoi pas un cochon en broche ? »
Il brandit son sceptre et un rayon rouge naquit dans les yeux de rubis et frappa directement le voleur. La réalité changea autour de lui et le voilà bâillonné, ficelé à une broche géante qui le faisait tourner au-dessus d’un large brasier, histoire d’être certain qu’il soit bien cuit de tous les côtés. La scène lui arracha un rire dément. « Et un rat d’égout grillé ! », jaqueta le perroquet sur épaule, évidemment affublé de son chapeau miniature de sultan. Décidemment, il était particulièrement fan de cette narration.
Mais peut-être avait-il été trop distrait par la princesse, ou plutôt pas le bin qu’elle offrait, car la lampe lui avait été volée. Encore lui, ce voleur prétentieux, moins que rien, ce rat des rues. Il ne l’avait pas envoyé aux confins du monde dans une tour-fusée celui-ci ? Le culot qu’il avait de revenir. Décidément, il n’y avait plus de respect à Agrabah. Et évidemment, le génie fut invoqué, sortant tout bleu entre ses volutes de fumées, tirant visiblement la gueule.
« Bon alors, c’est pour quoi cette fois-ci, plus de pouvoir, une glace à la pistache ? Peut-être donner des dents supplémentaires au piaf ? »
Il grimaça, le perroquet terriblement volubile sur son épaule ne fermait pas son bec alors il lui cloua du bout des doigts. Il appréciait l’animal mais qu’est-ce qu’il pouvait être fatiguant. Alors non, le perroquet serait privé de dents. Le génie ne mit pas longtemps pas à rendre compte que la lampe avait changé de propriétaire.
« Eh bien eh bien, on dirait que la tendance s’inverse. Alors, on se le fait comment, quelle sauce, quelle cuisson ? Dis-moi ce que tu veux, et je me ferai un plaisir d’exaucer ton souhait. »
Maxwell afficha un sourire mauvais en voyant le génie faire apparaitre de quoi satisfaire un régiment. Alors ils voulaient jouer à ça ? Et bien très bien. Il n’avait pas vraiment besoin du génie de toute façon même s’il lui restait encore un souhait, sa magie lui était grandement suffisante. Et puisque le grand bleu semblait inspiré par le thème de la cuisine, il proposa son idée avant que le voleur ne puisse ordonner son souhait, le prenant de court :
« Et pourquoi pas un cochon en broche ? »
Il brandit son sceptre et un rayon rouge naquit dans les yeux de rubis et frappa directement le voleur. La réalité changea autour de lui et le voilà bâillonné, ficelé à une broche géante qui le faisait tourner au-dessus d’un large brasier, histoire d’être certain qu’il soit bien cuit de tous les côtés. La scène lui arracha un rire dément. « Et un rat d’égout grillé ! », jaqueta le perroquet sur épaule, évidemment affublé de son chapeau miniature de sultan. Décidemment, il était particulièrement fan de cette narration.
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